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Le 9 novembre dernier, une information a agité les milieux sportifs africains : la Guinée Équatoriale a officiellement manifesté son intérêt pour l’organisation d’une rencontre amicale de prestige contre son voisin, le Gabon. Ce match s’inscrirait dans le cadre de la préparation finale des deux nations pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025. Les fédérations des deux pays sont déjà à la table des négociations, tentant de ficeler les détails d’un possible derby du Golfe de Guinée avant le coup d’envoi de la compétition en décembre.

Actuellement, les discussions se tiennent en coulisses, mais l’officialisation de ce rendez-vous tant attendu par les supporters ne devrait plus tarder. La fédération équato-guinéenne a d’ores et déjà émis le souhait que cette confrontation se déroule sur son sol, très probablement à Malabo. L’équipe nationale de Guinée Équatoriale, présente dans le groupe E de la CAN 2025 aux côtés de l’Algérie, du Burkina Faso et du Soudan, cherche ainsi à affronter un adversaire de calibre et géographiquement proche pour optimiser sa logistique de préparation.

La balle est désormais dans le camp de la FEGAFOOT (Fédération Gabonaise de Football). La réponse de l’instance dirigeante du football gabonais est étroitement liée au planning de stage des Panthères du Gabon. Pour rappel, le Gabon a hérité d’un groupe F relevé en compagnie de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Mozambique. Compte tenu de l’imminence du tournoi, le stage de préparation sera crucial. Les contraintes logistiques et le choix du lieu de rassemblement final détermineront si un déplacement à Malabo est faisable ou pertinent pour la sélection gabonaise.

Néanmoins, la proximité géographique des deux pays constitue un atout majeur qui pourrait grandement faciliter l’organisation de ce match, particulièrement si les Panthères décident de ne pas s’éloigner trop de leur territoire pour effectuer leur phase de préparation. Une telle confrontation amicale permettrait aux deux sélectionneurs d’évaluer la forme de leurs joueurs et de procéder aux derniers ajustements tactiques avant de s’envoler pour le Maroc. Ce serait également l’occasion de raviver une ancienne rivalité régionale dans un contexte de haute compétition continentale.